Le tribunal écarte la probabilité d’un lien de causalité.
En l’état des connaissances scientifiques les plus récentes, le tribunal écarte un éventuel lien de causalité entre les injections du vaccin Pfizer, reçues par Mme A… au cours de l’été 2021 dans le cadre de la campagne de vaccination contre la covid-19, et son décès de la maladie de Creutzfeldt-Jakob, quelques semaines seulement après les injections.
Le tribunal a en effet considéré que les éléments soumis par la famille de la défunte, n’émanant pas de publications scientifiques reconnues, ne permettaient pas de remettre en cause les conclusions des experts selon lesquelles la maladie de Creutzfeldt-Jakob ne peut être décelée chez une personne que plusieurs années après sa contamination par un prion. Ainsi, au vu du délai très court entre la vaccination de Mme A … et son décès, la contamination de la victime n’a pu qu’intervenir antérieurement aux injections vaccinales. D’ailleurs, selon les experts, aucune augmentation du nombre de cas de la maladie de Creutzfeldt-Jakob, à déclaration obligatoire, n’a été détectée à la suite de la campagne massive de vaccination contre la covid-19.
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Christelle Oriol, Claire Chabrol